Prix fixé par l'éditeur (livre neuf) : 8.9 €
Résumé
"Elle était à ce moment-là, de beaucoup et de loin, la plus belle femme de Châtillon, et même d'ailleurs certainement. Quelqu'un qui l'a bien connue à ce moment-là me disait : "Elle était belle comme ce marteau, vois-tu !" Et il me montrait le marteau dont il faisait usage depuis vingt ans (c'était un cordonnier), un marteau dont le manche était d'un bois doux comme du satin depuis le temps qu'il le maniait, dont le fer si souvent frappé étincelait comme de l'or blanc. Et avec ça elle était tout le temps affable et gentille."Amazon.frPublié en 1950, cette célèbre chronique, à la couleur intensément tragique et au style souple et varié, doit son titre à un aphorisme de Vauvenargues qui définit l'âme forte comme étant "dominée par quelque passion altière et courageuse". Cette âme forte, c'est avant tout celle de l'héroïne, Thérèse, personnage stendhalien, à la fois ingénue et prédatrice déclarée. À travers son récit se lit la puissance irréductible de la passion, qui éloigne du réel et fait vivre dans l'imaginaire. Aussi sa voix est-elle systématiquement contestée par une seconde narratrice, anonyme, sorte de "contre" en quête d'une autre vérité. Il en résulte un système romanesque profondément original, qui détruit de façon lancinante les récits successifs qui s'y déploient ; cette mise en péril permanente de l'existence même de l'histoire rappelle les procédés chers à Pirandello, qui propose le même système de vérités plurielles et antagonistes.Les Âmes fortes contribue ainsi sans doute à l'avènement de cette nouvelle époque romanesque que Nathalie Sarraute appellera dès 1956 "l'ère du soupçon".--Nathalie GouiffèsQuatrième de couvertureElle était à ce moment-là, de beaucoup et de loin, la plus belle femme de Châtillon, et même d'ailleurs certainement. Quelqu'un qui l'a bien connue à ce moment-là me disait : " Elle était belle comme ce marteau, vois-tu ! " Et il me montrait le marteau dont il faisait usage depuis vingt ans (c'était un cordonnier), un marteau dont le manche était d'un bois doux comme du satin depuis le temps qu'il le maniait, dont le fer si souvent frappé étincelait comme de l'or blanc. Et avec ça elle était tout le temps affable et gentille.
Fiche technique
Auteur : Giono, Jean
Format : Poche
Langue : Français
Nombre de pages : 369
Édition : Folio
Date de publication : 1972-11-16
Charte qualité
Très bon état
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- Les pages sont blanches et ne présentent pas de notes ni de mises en surbrillance
- Toutes les pages sont présentes
- 0% page d'exercices complétés au stylo maximum (crayon papier accepté)
- Tous les accessoires sont présents
Bon état
- La couverture et la tranche présentent de petits signes d'usure (décolorations, pliures ou cornures sur moins de 5 cm acceptées)
- Les pages sont légèrement jaunies et/ou comprennent quelques notes et mises en surbrillance ne gênant pas la lecture.
- Toutes les pages sont présentes
- 20% pages d’exercices complétés au stylo maximum (crayon papier accepté)
- Tous les accessoires sont présents
Bon état
- La couverture et la tranche présentent de gros signes d’usure (décolorations, pliures ou cornures sur moins de 10 cm acceptées)
- Les pages sont jaunies, tachées ou annotées mais le texte est toujours lisible
- Toutes les pages sont présentes
- 50% pages d’exercice complétés maximum au stylo maximum (crayon papier accepté)
- Tous les accessoires sont présent