Le japon produit du thé depuis le XIIIe siècle. C'est le moine bouddhiste zen Eisai (1141-1215) qui rapporta de Chine des graines de théiers et les fît connaitre à Kyoto, l'ancienne capitale. Cet épisode marqua le début d'une histoire florissante pour ce Camellia au pays du Soleil-Levant. Actuellement le Japon produit chaque année environ 84 000 tonnes de thé, majoritairement du thé vert. Le Gyokuro fait parti des thés de printemps par excellence, l'un des plus réputé du Japon. Après la récolte de ce thé ombré, il y a tout travail de roulage et de lustrage de la feuille effectué à la manufacture, proche de ce qui est pratiqué pour le thé vert Sencha, pour donner de petites aiguilles vernissées, d'un beau vert profond.
Le Gyokuro Uji est souvent primé au concours national agricole du Japon, issu des variétés Saemidori, Okumidori ou Asahi (différentes du Yabukita, très courant au Japon). Souvent travaillé à la main par des vieux maîtres expérimentés, on offre les meilleur crus à l'Empereur du pays.