Tout commence, bien sûr, par la feuille fraîche. Celle-ci peut provenir d'un théiers cultivé en buisson, tels les bonsaïs, ou d'arbres cultivés, ou bien encore d'arbres sauvages. Le thé Pu Erh est un thé fermenté et non oxydé. Après la cueillette, la récolte est laissée à flétrir quelques heures sur de grandes nattes, afin d'obtenir des feuilles molles, souples et malléables, qui ne casseront pas au cours des étapes suivantes.
Ensuite le thé est passé au wok pour "tuer le vert" (sha qing), c'est à dire empêcher ou limiter l'oxydation enzymatique, à une température d'environ 180°C. Dans le cas d'une manufacture standard, on utilise de grands tambours dont les parois sont chauffées et dans lesquels on envoie de l'air chaud. Ceci fait, le thé est roulé à la main ou à la machine, ce qui donnera aux feuilles leur forme torsadées. L'objectif étant que le malaxage brise les cellules afin d'homogénéiser la répartition du suc et d'assurer une bonne évolution des composés aromatiques.
Enfin, les feuilles sont étalées sur de grandes nattes et mises à sécher au soleil plusieurs heures. On obtient alors ce thé brut nommé Pu Erh Mao Cha (thé Pu Erh cru en vrac) qui constitue la base de tout Pu Erh.
Les feuilles subissent un processus de fermentation spécial de plusieurs années. Une méthode traditionnelle qui fait que le thé Pu erh vieillis et se bonifie, comme le vin. Traditionnellement, le Pu Erh est produit en galette. Celui-ci vous est proposé en vrac.