Une fois récolté, les rameaux de rooibos sont broyés, étalés et humidifiés sous l'œil vigilant du fermier, pour entamer un processus d'oxydation enzymatique. A l'instar de la fabrication du thé noir : le rooibos va prendre de beaux reflets rouge orangé, d'où cette appellation française "thé rouge".
Si l'on souhaite empêcher toute oxydation pour obtenir du rooibos vert, à l'instar du thé vert, ils peuvent aussi être passés à la chaleur après avoir été broyés. Ultime étape, le rooibos rouge comme le rooibos vert sont déshydratés et stabilisés au four.
Le premier rooibos vert a été produit en 2001, sans doute sous l'influence de la mode du thé vert, sachant que les propriétés antioxydantes sont favorisées par l'élaboration en vert, mais moindres que pour le rouge. Plusieurs vertus sont reconnues au rooibos, considéré comme riche en antioxydants, en minéraux, en oligo-éléments et en vitamine C. C'est une plante qui aide à la digestion, à la préparation du sommeil et à la récupération sportive.